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14 fevrier saint valentin amour lubricité passion

14 fevrier saint valentin amour lubricité passion

L'histoire de la Saint-Valentin - et l'histoire de son saint patron - est entourée de mystère. Nous savons que février a longtemps été célébré comme un mois de romance et que la Saint-Valentin, telle que nous la connaissons aujourd'hui, contient des vestiges de la tradition chrétienne et de la tradition romaine antique. 

Ah, les labyrinthes du plaisir !

Le 14 février est une occasion de montrer sa gratitude envers ses amis, sa famille, ses proches et tous ceux que vous pourriez aimer. Identifier l’histoire de la Saint-Valentin, l'origine de son nom, est cependant plus difficile.

En ce qui vous concerne, vous, le plus important, c’est de vous rappeler vos premières rencontres. Après les premiers mots souvent timides puis plus enflammés, alors que désir et attirance mutuelle ne cessent de croître jusqu’au point de non-retour, oserez-vous l’amour plus troublant ? Oserez-vous le sans limites ? Oserez-vous vous offrir ces noyaux de sensualité, de volupté ? En ce jour, plus de chastes baisers, laissez-vous aller aux délices de la chair.

Vous avez épuisé la conversation sur les mille sujets du quotidien… Vous osez vous aventurer sur des chemins plus tendres... et puis, c’est l’incandescence des plaisirs qui s’offrent en vague déferlante… Une voie royale pour nourrir votre imaginaire dans les labyrinthes du désir, faire respirer vos fantasmes, ivres, brûlants, le regard lascif et des lèvres mouillées. Une femme ardente, belle partout.  Un homme malicieux, merveilleux.

L'Eden ! Vous posséder l’un l’autre sans répit...

Quelles sont vos plus belles déclarations ? Voici mes préférés en attendant les vôtres

Les crimes de l’amour, Marquis de Sade (1800)

"Je voulais que le monde entier sût combien tu étais, merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l’univers, le temps d’un éclair, puis m’enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l’éternité."

La nuit des temps, René Barjavel (1968)

"Mon père m’a donné un cœur, mais vous l’avez fait battre."

Le Père Goriot, Honoré de Balzac (1835)

"Je n'ai jamais imaginé qu'on pût être à ce point hanté par une voix, par un cou, par des épaules, par des mains. Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis."

La promesse de l'aube, Romain Gary (1960)

"Nom de Dieu. Tout bouillonne à l’intérieur de moi. Les mots ne suffisent plus. J’ai envie de mordre dans les choses, avec mes dents. Je t’adore. Tu me fais croire que tout est possible."

Correspondance passionnée, Henri Miller et Anaïs Nin (1953)

"Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir."

L'amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder (1997)

"Ce serait toi, c'était toi, l'élue. Je ne voulais pas me marier parce que le mariage c'est pour toute la vie, et que toute la vie pour t'aimer me semblait un peu court. L'éternité serait un bon compromis."

Une simple lettre d'amour, Yann Moix (2015)

"On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore."

La plus que vive, Christian Bobin (1996)

"Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime."

Lettres à Sophie Volland, Denis Diderot (1759)

"Chaque minute me prouve la différence qui existe entre les autres et toi."

Lettres à Jean Marais, Jean Cocteau (1987)

"Je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop ;
Ton nom est dans mon cœur comme dans un grelot
[…]
De l’amour, — et pourtant il n’est pas égoïste !
Ah ! que pour ton bonheur je donnerais le mien,
Quand même tu devrais n’en savoir jamais rien,
S’il ne pouvait, parfois, que de loin, j’entendisse
Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice !"

Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand (1897)

"La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur."

Madame de Bovary, Justave Flaubert

« Mais, moi, je t'aurais tout donné, j'aurais tout vendu, j'aurais travaillé de mes mains, j'aurais mendié sur les routes, pour un sourire, pour un regard, pour t'entendre dire merci ! Et tu restes là tranquillement dans ton fauteuil, comme si déjà tu ne m'avais pas fait assez souffrir ! Sans toi, sais-tu bien, j'aurais pu vivre heureuse ! Qui t'y forçait ? Était-ce une gageure ? Tu m'aimais cependant, tu le disais… Et tout à l'heure encore… Ah ! il eût mieux valu me chasser !

 
J'ai les mains chaudes de tes baisers, et voilà la place sur le tapis où tu jurais à mes genoux une éternité d'amour. Tu m'y as fait croire ; tu m'as, pendant deux ans, traînée dans le rêve le plus magnifique et le plus suave !… Hein ? nos projets de voyage, tu te rappelles ? »

Marguerite Yourcenar

« Vous ne saurez jamais que votre âme voyage / Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté / Que la beauté du monde a pris votre visage / Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant. »

Sade, Les crimes de l’amour, 1800

« Il faudrait que je cessasse de vivre pour cesser de vous aimer. »

Henry de Montherlant, La Reine morte, 1942

« Moi, je voudrais m’enfoncer au plus profond de l’amour partagé et permis, comme dans une tombe, et que tout cesse, et que tout cesse. Moi qui aime tant d’être aimée, j’aimerais moi-même aimer un être dont il dépendra entièrement de moi que je me fasse aimer. »

Antonin Artaud

« Quand je lève les yeux vers vous on dirait que le monde tremble. »

Louis Aragon

« Je suis plein du silence assourdissant d’aimer. »

Charles Baudelaire, « Chanson d’après-midi », Les Fleurs du mal, 1857

« Je t’adore, ô ma frivole, / Ma terrible passion ! / Avec la dévotion / Du prêtre pour son idole. »

Apollinaire, Lettres à Lou, 1969

« Amour Chéri, tu es pour moi le plus beau de la vie et le plus noble de la terre. Je t’aime pour tout ce que tu es pour moi, pour tout ce que tu sais m’écrire, pour la façon dont tu peux agir et comme j’aime infiniment ta beauté, ton corps, tes gestes, ta voix, et tout ce qui paraît de toi. »

Napoléon Bonaparte à la Citoyenne Beauharnais, 1796

« Je n’ai pas passé un jour sans t’aimer ; je n’ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras ; je n’ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l’ambition qui me tiennent éloigné de l’âme de ma vie. »

Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831

« Et cependant vous n’avez rien dans l’âme que de tendre et de clément, vous êtes rayonnante de la plus belle douceur, vous êtes tout entière suave, bonne, miséricordieuse et charmante. »

Emile Verhaeren, « Je dédie à tes pleurs, à ton sourire », Les Heures claires, 1896

« Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, / Mes plus douces pensées, / Celles que je te dis, celles aussi / Qui demeurent imprécisées / Et trop profondes pour les dire. »

 Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, III 7 1897

« Et comme tout le temps, Roxane, je frissonne, / Tout le temps, le grelot s’agite, et le nom sonne ! / De toi, je me souviens de tout, j’ai tout aimé / Je sais que l’an dernier, un jour, le douze mai, / Pour sortir le matin tu changeas de coiffure ! »

Louise Labé, « Baise m’encor », Sonnets, vers 1524-1566

« Baise m’encor, rebaise-moi et baise ; / Donne m’en un de tes plus savoureux, / Donne m’en un de tes plus amoureux : / Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise. »

Paul Eluard, L’Amour, La Poésie, 1929

«  Il fallait bien qu’un visage réponde à tous les noms du monde. »

Arthur Rimbaud

« Le monde  a soif d’amour : tu viendras l’apaiser. »

Victor Hugo à Juliette Drouet, 1833

« Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me semble que partout sur ton corps je sens la place de ton cœur comme partout dans ma vie je sens la place de mon amour. Je t’aime. Tu es ma joie. »

Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, 1943

« Je connais, moi, une fleur unique au monde. »

Marceline Desbordes Valmore, « La sincère »

« Veux-tu l’acheter ? / Mon cœur est à vendre. / Veux-tu l’acheter ? / Sans nous disputer. / Dieu l’a fait d’aimant, / Tu le feras tendre. /Dieu l’a fait d’aimant, /Pour un seul amant ! »

Aucune honte, aucun tabou, mais des mots et des émois. Et si vous avez besoin d'une plume pour écrire à l'être aimé, Nathalie et Maguy, deux rédactrices auteures, sont à votre disposition.

 

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